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(comme des trous) a été remplacé par un aspect convexe dû à des pustules sur la
coquille.
4)La qualité des observations est un leitmotiv dans la bouche des experts pour
pouvoir effectuer des déterminations correctes. Cela dépend de la perception du
descripteur. Par exemple en pathologie végétale, des descripteurs naïfs par
rapport à l'observationauront tendance à décrire toute anomalie apparente
sur la plante comme un symptôme potentiel d'une maladie. Ces descripteurs
n'ont pas la capacité de sélectionner les symptômes pertinents par rapport aux
maladies répertoriées par l'expert : ainsi en est-il des taches de cuivre bleutées
qui résultent de l'application d'un traitement à la bouillie bordelaise contre
l'oïdium ou encore du jaunissement dû à la sénescence des feuilles du bas ou à
l'ombrage du feuillage : ce sont des descriptions de faux symptômes !
Inversement, sur une même plante, l'expert a tendance à ne voir que les
symptômes caractéristiques des maladies les plus importantes et à laisser de côté
tous les symptômes annexes sans les désigner : il fait un tri des symptômes de
manière inconsciente.
Cet exemple pris en pathologie végétale montre les écarts importants qui existent
dans les interprétations de l'observation entre différents utilisateurs. La naïveté
des observations de l'utilisateur est un critère à prendre en compte pour évaluer
la robustesse des systèmes de détermination. Dans la mesure où l'on souhaite
que le système soit utilisé dans les conditions de la réalité, c'est à l'expert et au
cogniticien de s'adapter aux utilisateurs et non l'inverse.
5)Cette adaptation passe par la confection d'un modèle descriptif et d'un
questionnaire permettant une aide à l'observation. Le modèle descriptif constitue
la trame du questionnaire calqué sur son architecture afin de fabriquer un
véritable guide d'observation comme nous le verrons au chapitre 6.
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