|
|
Dans l'exemple ci-dessus, les macramphidisques, les mésamphidisques et les
micramphidisques sont des spécialisations d'amphidisques, c'est-à-dire que
l'intervalle des tailles possibles pour chaque spécialisation est théoriquement
restreint par son type : macro- (500 à 1000 mus4), méso- (100 à 500 mus) et
micro- (10 à 100 mus). Nous verrons que les spécialisations imposent des
contraintes sur la description, ce qui peut engendrer des descriptions erronées
(cf. § 4.6.7).
|
|
|
|
|
4.6.6.2 Particularisation
Au contraire, dans la logique de particularisation (§ 4.4.5), on élargit le domaine
en définissant de nouveaux attributs et de nouvelles valeurs particulières définies
plus bas et qui n'apparaissaient pas aux niveaux supérieurs. Cette logique est
adaptée au traitement des exceptions.
Comme exemple de particularisation, prenons la description de l'objet
"Mammifère" dans une application sur la reconnaissance de différents types de
Mammifères. L'objet "Ours" est une spécialisation de l'objet "Mammifère" alors
que l'objet "Ornithorynque" est une particularisation de l'objet "Mammifère". En
effet, en plus des propriétés qu'il aura héritées de l'objet "Mammifère", à savoir
de posséder des mamelles, des poils, d'avoir quatre membres, une queue...,
l'objet "Ornithorynque" aura ses attributs particuliers (avoir un bec, des pieds
palmés, pondre des oeufs, etc.). Ces attributs ne sont pas introduits plus haut
dans la hiérarchie au niveau de l'objet "Mammifère" car ils fausseraient la juste
vision que l'on peut avoir des Mammifères en général, qui n'ont ni bec, ni pieds
palmés, etc..
Les processus de spécialisation et de particularisation des objets sont des
caractéristiques des langages à objets qui permettent de tenir compte du contexte
d'observation. Ainsi s'assure-t'on que les caractéristiques examinées pour un
contexte donné sont toujours pertinentes ; or la pertinence est une composante
importante de la robustesse du modèle descriptif.
|
|
|