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Aux fins de classification ou de détermination, l'essentiel est de pouvoir
comparer des descriptions entre elles. Quand ces descriptions ont été rédigées
par un même auteur, elles suivent généralement un même plan d'ensemble, ce
qui facilite les comparaisons en localisant les caractères homologues à des parties
correspondantes des textes. Mais, quand les auteurs sont différents, ils ont pu
suivre des "méthodes" d'observation hétérogènes ; les comparaisons en sont
rendues bien plus délicates.
La notion d'homologieest essentielle ; elle permet de s'assurer que l'on ne
compare que des caractères comparables et découle du fait que tous lesobjets
biologiques possèdent un plan d'organisation, qui se retrouve identique chez
leurs semblables. La reconnaissance et la prise en compte de ce plan de
constitution général autorise une structuration naturelle des descriptions, suivant
ce que nous appellerons un modèle descriptif.
Remarque: Les considérations précédentes concernent virtuellement toutes les
descriptions d'objets naturels. Cependant, aussi bien en classification qu'en
détermination, chaque spécialiste limite ses études à un domaine plus particulier,
comme un groupe zoologique ou botanique, et/ou une zone géographique, et/ou
un écosystème, etc.. Dans cette thèse, c'est un tel domaine bien délimité que
nous aurons en tête, plutôt qu'un "système universel" encore actuellement
inaccessible.
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Partant du principe que l'on ne comprend que ce que l'on modélise, et qu'il vaut
mieux adapter le modèle à la réalité que l'inverse, nous allons étudier plus en
détail quels sont les éléments constitutifs d'une description, et comment ils sont
agencés entre eux par le descripteur. (Nous appelons ainsi la personne,
généralement un spécialiste, qui fait la description, et non un caractère décrit qui
devrait s'appeler un ... décrit ou descriptum). Nous en déduirons comment
doivent être conçus les modèles descriptifs, en tenant compte des contraintes de
qualité énoncées précédemment.
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