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partir de ces nouvelles connaissances qu'un nouveau cas est couvert par cette
définition abstraite.
Les généralisations "de haut niveau" extraites à partir des cas sont utiles pour
comparer des concepts différents, les valider les uns par rapport aux autres
(notamment par rapport à ceux élaborés de manière classique), mais aussi pour
identifier rapidement une nouvelle observation. Ce raisonnement nécessite donc
une classification préalable.
Une autre forme de raisonnement logique, introduite par Peirce (1965), est
l'abduction.Elle est l'opération qui consiste à choisir une hypothèse
explicative obtenue en faisant la trace arrière des règles du domaine, compte tenu
des conclusions supposées vraies. Par exemple, soit la règle suivante (modus
ponens) qui permet de déduire que si l'on observe du feu, alors on a de la
fumée :
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Dire qu'il n'y a pas de fumée sans feu, c'est faire de l'abduction : on fait
l'hypothèse qu'il y a un feu du fait que l'on observe de la fumée et que l'on
connait R. La déduction est le raisonnement inverse exprimé par la règle R. Pour
l'induction, on doit observer qu'à chaque fois qu'il y a un feu quelque part, on
observe aussi de la fumée à ces endroits, et on construit donc la règle générale R.
Une autre forme de raisonnement fait aujourd'hui l'objet de recherches actives :
elle repose sur les exemples eux-mêmes sans chercher à les généraliser. L'idée
consiste à interpréter une nouvelle observation à l'aide d'un cas similaire extrait
du système et choisi comme guide [Bareiss, 1990]. C'est le principe du
raisonnement par cas.
Raisonner consiste à comparerla proximité des cas avec la nouvelle observation
par une mesure de distance. Il ne nécessite donc qu'un classement des individus
au préalable (individus pré-classés par un nom de classe). Pour résumer, nous
donnons la figure 3.8 suivante :
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