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d'acquérir des règle ayant un sens pour l'expert. Ceci n'est atteint que si une
modélisation préalable du domaine a été établie pour indiquer les relations entre
les différents objets constitutifs ainsi que leurs statuts respectifs (objet, attribut,
valeur). La conclusion de ce travail est que la modélisation du domaine est la
première étape indispensable pour apprendre à partir d'exemples. Ce travail n'a
pas pu être réalisé à temps avant la fin du projet INSTIL. C'est la raison qui
explique la faiblesse des résultatsde l'évaluation des mécanismes
d'apprentissage au niveau qualitatif [Lesaffre et al., 1989].
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1.3.5 Conclusion
Dans ce paragraphe, nous avons comparé les différentes démarches des
chercheurs pour acquérir des connaissances expertes. Ces comparaisons sont
établies en fonction de l'expérience acquise pendant les deux années d'utilisation
des systèmes experts (1986-1987). Les systèmes experts essayent de modéliser
le raisonnement d'un expert dans un domaine précis. Plutôt que de le modéliser
sous forme de règles et d'appliquer un mécanisme déductif, nous préférons
appliquer la méthode inverse en utilisant l'apprentissage inductifà partir
d'exemples pour acquérir les règles expertes. Nous avons justifié ce choix en
analysant le raisonnement de l'expert d'un point de vue pratique (la logique de
fonctionnement : § 1.3.2), puis nous avons montré l'importance de la validation
des connaissances sur le terrain (la logique d'utilisation). En effet, la qualité de
l'expertise est nécessaire mais n'est pas suffisante pour obtenir des résultats
robustes : l'adaptation des connaissancesà l'utilisateur cible est
déterminante pour l'acceptation du système expert. Enfin, pour le traitement des
connaissances, nous avons voulu comparer les techniques d'apprentissage et un
système expert classique (§ 1.3.4). Nous avons appris alors qu'il était nécessaire
de bien structurer les connaissances de fondpour obtenir des
descriptions de qualité. Ce fut là l'origine de la conception du logiciel KATE.
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