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		 agriculteur. En définitive, c'est bien sûr l'expert qui donne son propre canevas
		
		de description, mais le cogniticien doit généralement l'arranger à la lumière d'une
		
		validation de terrain, pour qu'il devienne plus ergonomique et plus convivial
		
		(interface homme-machine, complexité des questions, dialogues d'explication,
		
		glossaire, etc.). Par exemple pour notre expérimentation sur le terrain, un aspect
		
		important du questionnaire était de le laisser ouvert sur les possibilités différentes
		
		d'interprétation des utilisateurs à propos de tout caractère d'un objet : il y avait
		
		un champ commentaire associé à chaque attribut et l'information contenue a pu
		
		être analysée après la première phase de validation, ce qui a contribué
		
		grandement à l'amélioration du questionnaire.
		 
		Dans le cas fréquent où plusieurs experts ont contribué à la construction du
		
		système expert, seule la validation peut permettre de repérer les convergences de
		
		symptômes, les redondances ou les trous entre les expertises séparées.
		
		Elle doit se faire dans des sites soigneusement choisis, ou :
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		 *
		 
		*
		
		*
		
		*
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		 le besoin en diagnostic est réel, de par l'arrivée de nombreux échantillons de
		
		plantes malades, 
		
		l'utilisation des systèmes experts est possible, en termes de disponibilité de
		
		consultants non spécialisés, 
		
		les diagnostics peuvent être confirmés ou infirmés par un expert humain,
		
		un suivi peut être assuré par le cogniticien concerné.
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		 La phase de validation, qui en théorie n'intervient qu'une fois le prototype
		
		terminé, gagne à commencer le plus tôt possible, dès que le système est
		
		montrable, et devient un élément permanent et central de la construction du
		
		système. Cela permet aux utilisateurs de se familiariser avec lui, aux experts de
		
		régler les différents types de bruits5qui peuvent avoir été introduits par
		
		l'utilisateur. Pour l'application sur la tomate, on a pu ainsi mettre en évidence
		
		trois niveaux de bruits :
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		 Ces bruits apparaissent tout au long d'une chaîne intitulée "Du problème à la
		
		maladie diagnostiquée". La fiabilité du diagnostic dépend de l'accumulation des
		
		bruits antérieurs tout au long de la chaîne. Une méthodologie de collecte,
		
		d'observation et de description des exemples a pu être proposée afin d'obtenir de
		
		meilleurs exemples pour l'apprentissage [Conruyt & Piaton, 1987] (figure 1.1).
		
		Nous y reviendrons au chapitre 2 lorsque nous aborderons le problème de la
		
		robustesse.
		 
		
		 
		 
		
		5Une définition générale du bruit est : "tout ce qui détériore l'information sur l'environnement
		que l'on cherche à connaître".
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