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Qu'est-ce que la robustesse ?
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d'observation, de description et de raisonnement des systématiciens et qui tienne
compte à la fois de leurs objectifs et de la nature des données à analyser.
Notre démarche n'est pas de choisir un modèle théorique et trouver une
application qui permette de le valider. Au contraire, à partir d'objectifs précis et
avec une application bien délimitée possédant certaines difficultés de
représentation, nous voulons concevoir un modèle de résolution qui s'adapte au
domaine. Un objectif est par exemple la découvertede règles pertinentes pour
la classification en appliquant la méthode expérimentale fondée sur l'observation
intime des faits. Ces règles n'auront pas forcément de signification statistique si
l'on considère que la base d'exemples à traiter n'est pas stochastiquemais bien
déterministe[Mingers, 1987].
En effet, il est souvent difficile dans les applications en biologie d'émettre les
hypothèses simplificatrices suivantes :
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[!]
[!]
[!]
[!]
[!]
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complétude de l'ensemble d'apprentissage,
tirage aléatoire des données,
monotonie de la connaissance,
nature de données (certaines ou probabilistes),
existence d'une théorie du domaine complète et formalisée,
indépendance des variables entre elles, etc..
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Partant de ce constat, nous allons définir des critères d'appréciation
robustesse qui englobent les facteurs qualitatifs précédents.
2.2.2 Les critères globaux d'appréciation
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de
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la
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Dans notre approche de la robustesse, nous ne sommes définitivement pas dans
un univers caractérisé par les probabilités et les lois a priori, mais bien dans un
monde de diversité, d'incomplétude et où l'exception pourrait bien être la seule
règle valide. Dans ce contexte, les critères d'appréciation de la robustesse seront
les suivants :
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2.2.2.1 Applicabilité à des domaines réels
Comme nous l'avons dit plus haut, le but est de résoudre un problème concret
posé en biologie et de s'adapter au domaine étudié. Le but n'est pas de valider un
modèle théorique déjà établi. Le rôle de l'informaticien est de suivre la démarche
naturelle de l'expert. Ce critère fait appel aux facteurs de compréhension du
domaine et d'adaptation aux besoins exprimés par les utilisateurs.
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2.2.2.2 Un langage de représentation puissant
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