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modèle descriptif afin que les corrélations entre caractères permettent de
remplacer ceux auxquels l'utilisateur ne sait pas répondre (caractères alternatifs).
2b)La détermination d'objetsn'est pas un problème que nous avons
abordé jusqu'à maintenant, du fait qu'il n'existe pas de classification de ces
objets reconnue par la majorité des descripteurs. Il s'agirait par exemple de
reconnaître en pathologie végétale les limites et les différences d'interprétation
selon les observateurs entre les concepts de tache, nécrose, plages, mosaïques,
etc.. C'est un sous problème de la détermination des individus (un individu =
une plante avec une certaine maladie) qui est néanmoins important car il peut
influencer le diagnostic du fait que les utilisateurs n'ont pas la même vision
interprétative de ces objets. En l'absence d'une véritable classificationde ces
objets admise par tous, la mise en oeuvre de dessins explicatifs et de
photospermet de faciliter la compréhension du vocabulaire de l'expert. La
logique d'itération peut aussi être appliquée pour ne pas obliger à nommer les
symptômes. Malgré son importance pratique (au niveau cognitif), la
détermination d'objets est un nouvel axe de recherche dont les retombées ne sont
pas directement perceptibles : les concepts visés ne sont ni des maladies, ni des
taxons ; ce sont simplement des points de description.
Donc, dans un but de classification et de détermination d'individus, il ne faut pas
craindre l'exhaustivité et la redondance des informations qui permettent de
former un modèle complet. L'expert doit être capable de synthétiser tout ce qui a
été observé sur le domaine pour fabriquer l'observable (§ 4.6.1). Il a dû
auparavant analyser beaucoup de spécimens de façon à connaître toutes les
situations. Les futures descriptions seront fondées sur le modèle descriptif et il
est conseillé à l'expert de bien réfléchir à ce niveau. Conscient des objectifs des
descriptions, l'expert peut ensuite se focaliser sur ce qu'elles devraient véhiculer.
L'expert doit résumer l'observé existant en dégageant les faits marquants d'une
bonne description. Toutes les informations n'ont pas le même niveau sémantique
(objets, attributs et valeurs possibles), les faits les plus marquants correspondent
aux objets qui sont eux-mêmes porteurs d'une information locale (attributs et
valeurs). L'objet principal est la racine de l'arbre de décomposition (§ 4.6.2). La
racine correspond à une entité individuelle. Elle peut être identifiée par un nom,
dont nous pensons approprié qu'il identifie le domaine.
Ensuite, le choix des objetsdépend de la racine, de la nature des relations qu'ils
entretiennent (composition ou spécialisation) et de leur niveau de généralité (du
plus général au plus particulier) : il faut trouver quelles sont les relations
naturelles (de bon sens) entre les objets afin de bâtir une structure de description.
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