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Formalisation informatique des descriptions : HyperQuest

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Fig. 6.1 : Vue des deux plans orthogonaux de description des objets en pathologie végétale

Dans l'exemple ci-dessus concernant le système TOM, le plan principal est celui de la décomposition d'un plan de tomate (l'individu situé à la racine de la vue globale) en sous-parties disjointes. Les objets fictifs, représentés sans encadrement, permettent de structurer le domaine, alors que les objets significatifs ont un sens vis-à-vis de l'objectif de détermination des maladies.

Pour que le schéma reste lisible, on n'a représenté que l'objet "symptôme sur folioles" comme significatif, mais tous les autres symptômes non représentés ici sur les autres organes sont aussi significatifs. De même ne sont pas représentés ici les attributs et les valeurs possibles des objets du domaine.

La sélection de l'objet "symptôme sur folioles" provoque l'affichage d'une seconde fenêtre superposée, montrant qu'il est la racine d'un arbre de spécialisation. Pour bien marquer la différence entre les relations de composition et les relations de spécialisation, nous avons symbolisé les premières par des lignes angulaires alors que les secondes le sont par des lignes directes ou obliques (voir figure 6.1).

De plus, la règle d'organisation des objets du plus général au plus particulier est respectée : les objets les plus généraux se retrouvent vers la racine (vers la gauche), quelle que soit la dimension relationnelle à expliciter (dépendance ou spécialisation). On observe ainsi que la généralité de description des symptômes sur foliole peut s'exprimer par des disjonctions de concepts ("taches ou plages" est un concept disjonctif, plus général que "taches" et que "plages").