1a)La classification d'individusest un objectif majeur pour les biologistes
au MNHN. C'est une démarche exploratoire de scientifiques qui cherchent à
remettre en cause des classifications préexistantes. Les descriptions de
spécimens constituent la base de ce travail de classification. Le but est de saisir le
maximum de caractères sur les individus, sans a priorisur leur utilité pour une
classification : l'exhaustivité des descriptionsd'individus est recherchée.
1b)La classification d'objetsne met pas en oeuvre le même modèle
descriptif que la classification d'individus. C'est un objectif plus précis qui se
focalise sur un objet particulier, et ceci indépendamment de l'individu qui le
contient. Il faut pour cela étoffer la description de l'objet à classifier par un
nombre plus important de caractères propres. Cet objectif répond à un besoin
d'homogénéisation du vocabulairedans la communauté des chercheurs du
domaine ainsi que de la recherche des homologies entre caractères. La logique
d'itération (§ 4.4.6) permet de pallier temporairement les écarts d'interprétation
sur le nom réel des objets. Dans notre modèle sur les Hyalonema, la
classification des amphidisques est une retombée possible de nos descriptions
d'individus (par extraction des sous descriptions de cet objet), mais cela n'était
pas le but recherché au départ.
2a)La détermination d'individusétait le seul but recherché dans l'approche
SEPV de l'INRA (§ 1.1). C'est aussi un objectif au MNHN. La détermination
d'individus n'est pas que l'affaire de spécialistes. Elle peut être mise en oeuvre
par des béotiens du domaine. Ces utilisateurs n'ont pas toujours la connaissance
suffisante pour répondre aux questions du système expert. C'est pourquoi la
redondance des caractèresne doit pas être écartée lors de la conception du
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