En reprenant la description d'un individu, on met en évidence qu'elle est
structurée selon la relation de composition entre les différents objets. Chaque
objet représente une partie de la descrition sans qu'il y ait de recouvrement entre
eux (la description est formée du produit cartésien de sous-ensembles disjoints).
Cette présentation permet de bien faire la différence entre les objets qui sont
décrits une seule fois et ceux qui sont décrits plusieurs fois au sein d'une même
description. Un zoom sur chacun de ces objets permet d'apprécier leur
description locale. Les premiers sont des objets assertions composites
symbolisés sur la figure à gauche par un vecteur de valeurs d'attributs (les
variables étant indiquées dans la première ligne). Les seconds sont des objets
hordes composites décritspar le tableau de droite avec chaque instance de la
horde occupant une ligne du tableau. Pour chaque description locale d'un objet,
le schéma montre la différence entre les variables relationnelles et les variables
terminales. Les premières ont un espace d'observation dont les valeurs sont
d'autres objets observés contrairement aux seconds.
Le schéma précédent n'indique pas néanmoins la description des objets munis de
méthodes et propriétés ainsi que les objets classifiés (cf. § 5.4 et 5.5). Ces
caractéristiques sont des raffinements de la description d'un individu qui
permettent de préciser les conditions d'applicabilité des variables (objets et
attributs) en fonction d'autres variables, et de spécifier les variables elles mêmes
en fonction du contexte (la spécialisation). Comme ces caractéristiques
dépendent du domaine considéré, elles n'ont pas été introduites dans la figure
pour ne pas la compliquer d'avantage. Néanmoins, ces connaissances
supplémentaires doivent être explicitées dans la représentation des connaissances
car elles expriment souvent le "bon sens" qu'il faut donner aux descriptions.
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