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Connaissance Descriptive et Hyalonema11 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

par des logiciels d'aide, complètement automatisé.

OUTILS EXISTANTS ET A VENIR

voire

même

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Les développements logiciels qui ont accompagné le projet "Éponges" ont abouti, au travers d'un travail de thèse (CONRUYT,1994), à la mise au point d'une chaîne complète d'outils permettant de créer et manipuler les connaissances structurées tant observables qu'observées, et de les utiliser à des fins de classification (pour le spécialiste) ou de détermination (par n'importe qui).
Tout d'abord, un générateur interactif, à forte composante graphique, permet de créer puis de faire évoluer le modèle descriptif d'un domaine. Il n'était pas disponible au moment de la création du modèle descriptif des Hyalonema, et a donc pu bénéficier des observations faites à cette occasion. Ensuite, un questionnaire hypermédia, fabriqué automatiquement à partir du modèle descriptif et en traduisant les moindres détails, permet de saisir des descriptions, soit de novo, soit par recopie différentielle d'une description préexistante. La navigation dans le questionnaire peut se faire localement par renvoi d'écran à écran (chaque écran étant relatif à un objet), ou bien par référence directe à l'arbre de structure du modèle descriptif (à l'aide de la vue globale, Fig. 3). Le processus de description apparaît bien ainsi comme une instanciation progressive, dans un ordre logique, de la variable-description que constitue le modèle descriptif. Du fait de sa conception même, l'outil autorise l'incorporation à la description (de chaque objet du modèle descriptif) d'une ou plusieurs illustrations saisies au scanner par exemple.
Les descriptions sont stockées dans une base de cas, sous une forme interne auto-explicite reflétant la structure du modèle. En ce qui concerne les Hyalonema, les 12 classes d'identification (Fig. 2) correspondent aux sous-genres reconnus par l'expert. De la sorte, chaque description est un exemple de sa classe d'identification ; à terme, l'ensemble des exemples d'une classe (ici un sous- genre, mais cela pourrait être aussi bien une espèce, ou une autre catégorie taxinomique) illustre la variété individuelle propre à cette classe, sans recours à la statistique ou aux définitions généralisantes.
Il n'existe pas encore de gestionnaire de base de cas, sa nécessité ne s'étant pas fait sentir dans le cadre de ce premier travail. L'extraction des cas est déportée dans chaque outil d'utilisation des descriptions.
Pour l'aide à la classification, on utilise une technique dite d'apprentissage par induction, qui permet d'ordonner les différents caractères observables en fonction de leur uniformité au sein de chaque classe (critère d'entropie de
SHANNON). L'un des intérêts de cette évaluation de la qualité des caractères (chargée de faire ressortir les